Cette nuit, l'homme de verre
est venu
me sermonner.
Tout comme à Amélie,
il m'a demandé :
Et toi, ta vie qui va s'en occupée?
Pourquoi résister à ton envie
d'écrire?
Elle est si forte,
N'attends pas les
eaux-fortes.
J'ai répondu :
Vos cloportes dans l'escalier me
terrorisent.
Les jalouses sorcières à barbe me
paralysent.
Les éconduits dans les conduits
aussi.
Il m'a dit:
Glenn Gould ne regarde pas la voile au
loin,
Elle s'éloigne, elle s'approche,
Peu importe, l'image est fixe.
Ton instant présent est sans prix.
à cor et à cri
J'me lance dans l'eau du jour qui luit.
Le parapet de nos filets bleus s'entrecroisent
Je danse sur les fils tendus des
îles d'Iroise.
Je croise mon ange sur concerto
numéro deux.
Je mise sur la marelle
des p'tits genoux bleus.
Loin des mares aux diables.
Je swingue sous nos charpentes en vrac.
Je twiste nos fautes à facs.
Nos rares ponctuations sont sourdes de sable.
Je noce mes vers en l'air
à faire pâlir tous les p'tits Tsars.
Le jour se lève
Pour nous aussi
Champagne !!!
Ninaïe
1 commentaire:
Oui, Ninaïe pourquoi refuser à l'envie d'écrire...? Quand on te lit, on voyage, on s'aère et le jour se lève pour tout le monde... une belle humanité... Merci de ce partage...
Belle journée... ici mistral avec des rafales à plus de 100 km/h...
Amitiés,
Robert.
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