Si l'anse de l'épée en fer s'enflamme
Brûlant l'encens des corps parfumés
de l'innocence,
L'ombre de l'arbre sur l'apatride âme
Brisant le bois de la putride potence,
Périra.
Sur l'envers du décor en sens perdu,
L'oiseau muet tapera son bec crochu
Aux carreaux vichy des enfances,
Le réveil fanfare du cirque revenu
La piste d'étoiles jonchée
Des vents naissants
Craquera du nord de l'offence
Sur nos passés pendus.
Les pollueurs de vies démasqués
Jugeurs d'un monde fini sans idéal
Couperont en quatre les tonsures
Sur le libre arbitre du bon sens.
Sans sein couvert du sang des damnés
Aux utopies d'hier condamnées
Hurlantes sirènes du jour de vérité où,
Les moteurs acoustiques siffleront leurs rengaines
Sur le boulevard magnétique
Des vélos volants.
La personne alitée inconnue
Lèvera son scéant vers le léger néant sans vous
Gloire éphémère d'une petite main première
Brodeuse des temps passés
Sans nous.
Ninaïe