Extrait huile sur toile
Le noyau de fer palpite encore des
rêves de ma nuit.
Je sens son cœur se soulever, sous son
torse puissant.
L'abysse est si profond que les
Mariannes m'ennuient.
Semblant d'épiderme du retour sans
prince amant.
Tout était là, sous mes yeux
innocents.
Du pont du boxeur, au char de Tiananmen,
De l'antique désordre aux peuples qui
se réveillent.
Derrière les sept portes, le Khichdi
m'attend.
Près du palais des perles, l'opium se
vend.
Le berceau de l'humanité garde son
trésor.
Au chaud du Nil, je m'endors encore.
Les ibis royaux voltigent vers le
dernier empereur.
Persépolis s'enivre sur interfaces
sans face.
Les méandres des fleurs s'enlacent
par peur.
Les gouttelettes perlent sur la
terrasse.
Jodpur m'inspire et le delta s'approche.
La Kaaba me dit Bacca et le trou noir
m'aspire.
Le vortex de mes pensées salées,
m'offre un laissez-passer
près d'une colonne nouvelle
aux lettres inversées.
Je regarde le jour se lever
Max Richter m'accompagne
Comme elle est belle
Notre petite planète
Terre, terre Terre!!!!!!
Ninaïe
06/01/2019
Ninaïe
06/01/2019
1 commentaire:
Quel beau lever du jour, Ninaïe. Quelle est belle notre planète!!! En plus accompagnée de la musique du Richter... il ne peut y avoir que du soleil... en Bretagne...
Bon dimanche, Ninaïe,
Amitiés,
Robert.
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