dimanche 6 janvier 2019

Noyau de fer


                Extrait huile sur toile


Le noyau de fer palpite encore des rêves de ma nuit.
Je sens son cœur se soulever, sous son torse puissant.
L'abysse est si profond que les Mariannes m'ennuient.
Semblant d'épiderme du retour sans prince amant.
Tout était là, sous mes yeux innocents.
Du pont du boxeur, au char de Tiananmen,
De l'antique désordre aux peuples qui se réveillent.
Derrière les sept portes, le Khichdi m'attend.
Près du palais des perles, l'opium se vend.
Le berceau de l'humanité garde son trésor.
Au chaud du Nil, je m'endors encore.
Les ibis royaux voltigent vers le dernier empereur.
Persépolis s'enivre sur interfaces sans face.
Les méandres des fleurs s'enlacent par peur.
Les gouttelettes perlent sur la terrasse.
Jodpur m'inspire et le delta s'approche.
La Kaaba me dit Bacca et le trou noir m'aspire.
Le vortex de mes pensées salées,
m'offre un laissez-passer
près d'une colonne nouvelle
aux lettres inversées.
Je regarde le jour se lever
Max Richter m'accompagne
Comme elle est belle
Notre petite planète 
Terre, terre Terre!!!!!!

Ninaïe

06/01/2019


1 commentaire:

Chanson printanière a dit…

Quel beau lever du jour, Ninaïe. Quelle est belle notre planète!!! En plus accompagnée de la musique du Richter... il ne peut y avoir que du soleil... en Bretagne...
Bon dimanche, Ninaïe,
Amitiés,
Robert.