Je sens dans les airs, le flottement du
silence.
Les arbres se plient d'amour, sur le
chemin du clavier.
Le clocher a sonné, le coq a chanté.
Je danse.
Dans ma tête, les hirondelles avancent.
Le chat qui dort dehors, se couche à
mes pieds.
Ses oreilles sont glacées, je pense.
Le vide s'installe sur le fauteuil.
Il ronronne des mots de rien.
Les verbes tombent comme des feuilles,
Sur le bitume de mes mains.
Je retrouve Glenn sur mon tube du
dimanche.
Ses notes m'aspirent vers les géants
du néant.
J'ai mal aux ch'nilles comme l'enfance,
Marchant sur le chemin du douanier
fatiguant.
Le petit phoque échoué est reparti
Son rhume à la main vers son destin.
Mon café double m'attend au Petit
Saint Michel du matin.
J'ai gommé mes mots d'hier,
Sans doute mais sans honte.
J'ai cliqué supprimer la route.
Pourquoi ? Parce que j'ai envie.
D'autres mots, d'autres choses.
J'ai envie de galettes sans effort
Mon feuilleté se repose
J'ai envie d'un plein du grand
Rien
Le vrai luxe, l'or suprême.
En mode
pause.
Ninaïe
2 commentaires:
Et voilà un joli petit chat... et le monde se transforme... vers d'autres clartés... ce grand rien qui ensoleillerait la vie...l'envie... les envies...d'un petit café fumant à souhait...
Bon dimanche, Ninaïe,
Amitiés,
Robert.
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