À l'heure du laitier,
Loin des paillettes argentées,
Cent casses-cou de nuitées,
En regards fantômes
S'évaporent.
Sans bisou sur canapés,
Au coin de la rue du sentier
À côté de la santé,
Sans feu, ni loi,
Sans tralala,
Au petit matin,
Beethoven frappe
Le bel égrégore
Le bel égrégore
Sur transistor pas mort.
L'arbre démaquillé éteint,
Du gros rouge qui tache,
Au voile noir soulevé d'un sein
Sur décor de vitrines contre Apaches
Le soleil se lève enfin.
Deux pigeons aux cœurs battants
Sans artifice sous l'arc aimant
Volent vers un métro absent
Déambule entre eux le Grand Silence
Des plumes froissées
Du petit matin vers la dernière étoile
Du nouveau jour
Qui enchante.
Ninaïe
1 commentaire:
Des vœux chargés d'espérance, un futur ensoleillé... ce sont des magnifiques cadeaux pour cette nouvelle année...
Plein de belles choses pour celle-ci,
Amitiés,
Robert.
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