lundi 28 octobre 2019

Monde voilé



    Extrait huile sur toile"monde voilé"


Je me jette à l'eau, sans filet, en nage,
La fenêtre ouverte,
Un petit vent frais me donne du courage.
Le rêve de ma nuit est encore dans ma tête,
Un train part sans moi.
Sans regret, je le vois s'enfuir comme un lâche.
Une taverne rouge. Une image  ancrée dans un décor de montagne.
L'ambiance est grasse. Une lumière obscure laisse percevoir des âmes révoltées.
Mon sang à l'envers, je me réveille.
Il est là, ce matin, mon petit muse eau qui me guide au flair.
Le parfum Dior de l'homme, s'évapore des draps froissés de la nuit.
L'âme féminine voile le secret 
de son silence d'or.
Elle couve le discret de son théâtre Nô, loin des mirages de port en port.
Nô! Oh! quelle histoire! Quel dégât!
Si loin du petit bouton de rose sacré arraché par certains sans grand débat.
La racine vermoulue du mâle pourrit l'arbre qui voile la forêt.
Le pardon arrivera-t-il à temps pour apaiser les passions?
J'attends le prochain train sur la grève iodée du jour sans fin,
Loin des wagons plombés d'hier,
Quai numéro cinq,
Tu reconnaîtras mon parfum.

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