Cœur en jachère
De la promenade aérée
d'un passé simple en laisse
Sur l' île cachée d'un vieux caracolâmes en âmes
L'oison vînt se coller sur l'épaule d'un conte d'ex.
L'oreiller pailleté de poussières d'or décomposées
Embaumait l'hier amère des théières fêlées.
Le chemin arrière du
verbe sème le doute
Le doute donne des pousses
La ciguë s'insinue
Le chiendent pousse
Le pissenlit quant à lui
reste au lit.
Ce matin là, décoré du
poisson mort évanoui,
Sous sa toison d'or, le
loup dort encore.
La peur récidive,
Le courage s'amenuise,
L'éclair se cache,
Le tonnerre crapahute,
L'arc-en-ciel s'éclipse.
La vieille fanée en
retraite, reste en maison abandonnée.
La chienne âgée
en chenil, se trouve adoptée.
De paradoxes pullulants en émotions percussions
De paradoxes pullulants en émotions percussions
D'un monde terne d'absurdités se jouant en perditions
De l'eau ! de
l'air ! et puis tant pis
À corps perdu m'envoyer en épistolaire.
En vies de nouvelles, sans mot vulgaire.
En nuit sous bulles, même éphémères.
Sous ans temps du composé
Sous œillets sans soucis évanouies,
Sur jachère finie,
Sur chiendent parti,
Rossini pétille.
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