mardi 8 octobre 2019

Cœur en jachère







Cœur en jachère


De la promenade aérée d'un passé simple en laisse 
Sur l' île cachée d'un vieux caracolâmes en âmes
L'oison vînt se coller sur l'épaule d'un conte d'ex.
L'oreiller pailleté de poussières d'or décomposées
Embaumait l'hier amère des théières fêlées.

Le chemin arrière du verbe sème le doute
Le doute donne des pousses
La ciguë s'insinue
Le chiendent pousse
Le pissenlit quant à lui reste au lit.
Ce matin là, décoré du poisson mort évanoui,
Sous sa toison d'or, le loup dort encore.
La peur récidive,
Le courage s'amenuise,
L'éclair se cache,
Le tonnerre crapahute,
L'arc-en-ciel s'éclipse.

La vieille fanée en retraite, reste en maison abandonnée.
La chienne âgée en chenil, se trouve adoptée.
De paradoxes pullulants  en émotions percussions
D'un monde terne d'absurdités se jouant en perditions
De l'eau ! de l'air ! et puis tant pis
À corps perdu m'envoyer en épistolaire.
En vies de nouvelles, sans  mot vulgaire.
En nuit sous bulles, même éphémères.
Sous ans  temps du composé
Sous œillets sans soucis évanouies,
Sur jachère finie, 
Sur chiendent parti,
Rossini pétille.



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