mercredi 15 avril 2020

Vivement la quille!

    aquarelle 2016

Nos fils se croisent à contrecœur,
Mon passé se fond sur ton glacier, 
Le volcan se plie de douleur, 
Mes mains s'accrochent 
Aux branches du poirier.
T'apprivoiser comme un métier,
À tisser de rimes en rames,
De limes en larmes,
Transmutation d'âmes.
D'une cat women en lion zen.
Calcination de mon lourd en léger, 
De ton triste en gaîté.
Mes armes vides des sens 
Enflamment mes aquarelles 
Du passé.
L'émeraude brute s'astique esseulée 
Dans sa gangue électrique étouffée. 
Sa facette à cauchemars
Prés Maudis du prémonitoire
Lèche sa réalité gavée d'illusoire. 
Les grands ont perdu leurs sens du caché...le: SACRÉ 
Derrière le rideau noir délavé.
Au cœur de l'enfant,  
Y'a de l'au-delà, 
Y'a des champs de fourmis volages,
Y'a des prés,
Y'a des milliards de coquelicots sauvages.
Tu suis ta mère, de stèles en stèles.
Sur les petites tombes blanches, 
Tu frôles ses anges à elle.
Tu suis ton père, de mauvaises herbes
En mauvaises herbes, moroses.
Tu entends l'oiseau sifflé,
Sur le marbre rose.
Tu devines sa pensée au matin 
Tu rêves de voir son coude d'indien
Accroché au zing du saint glinglin
Tu veux sentir encore les tiens 
Roter de joies
Sous leurs demis amis
Je vous rejoindrai un soir prochain
Près d'un toit vers un à vous
Avouer.
C'est certain, 
C'est promis.

Vivement la quille!










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