Ton Abandon vaut million...
Nul besoin de prison,
Pour connaître l'abandon.
Ce sentiment obscur,
Qui traverse l'horizon.
Quand la vie part à vau-l'eau,
Sur les images pures,
D'un tour sans rideau.
Le dessous du serment suppure,
De crinolines en cruautés.
L'Absence.
Les chants du néant
De l'enfant qui pense
Brûlent les images cristallines
Du collé d'un doigt
Sur sa page blanche.
Absence.
Elle s'est fâchée hier soir.
Ses vagues pour géant
Déchiraient sa tête noire.
Ses illusions perdues du temps
De sa nudité toute crue d'ivoire.
Tempête de nuit sans lune
Sang d'étoile et sans rime
Du couple infernal en tristesse.
Déchirure pour musique en laisse
Silence au titre qui transperce
Son gros chagrin tombé du toit
Écrasé d'un coup sourd sur sa terrasse
Dans sa rue sombre
Les ombres s'effacent.
Abandon.
L'enfant sent le bois qui tourne
Au cloître qui
trépasse
La tourière au goitre le charge
Tel un colis de guerre
Rien dans la marge
Ça passe ou ça casse.
Sept ans déjà.
La guerre est là.
L'enfer protecteur
Sa mère souvenir
Des parfums du hareng
Force du landau bien faisant
Sur le chemin faisant harassant
Sur le chemin faisant harassant
S'envole rejoindre l'océan
Des marins haletants en dérive
Vers les néants.
Camille ton abandon vaut million
Point de suspension...
Ninaïe
2 commentaires:
!!,!
Je ressens ...Mais n ai rien à dire . C'est très fort .
Du ressenti en partage ....Merci!
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