mercredi 18 septembre 2019

Kenavo









Kenavo


Au cœur du silence infernal de la colline endormie,
Parmi les sarcophages d'une nécropole assoupie,
Une fée maraboutée jaillie, 
Du crâne édenté de la Baba Yaga rajeunie.
Sa soif d'ailleurs asséchée la tiraille.
Sa gorge serrée l'accompagne.
Sa corde suspendue sans vie
à la vis du vitrail en campagne
Se dévisse.
Imagine sa Livie drapée de modestie 
Scrutant les traces
Pour elle abandonnées 
Par un Ulysse mystère
 De Province Trévise. 
Imagine sa jument, son faucon
Son vert feu grondant du roulement de sa boule stoppée
Près des deux chemins
à l'orée d'un livre en poésies
écorné par sa main
sur le tapis bleu  d'un cœur inconnu
sans clémentine ni romarin assassin
La montagne muses sans map's l'attire
Au lieu sacré où tout l'utile devient laid
Théophile l'hélant sur balai
Au Parnassien en débauche
agitant sa grenouille anesthésiée
loin des tribuns sans fauche
Fac et Spere
Rossini en cocktail
sur mesure pétillante
devant l'artifice du feu
couve sa chute traduite
d'un 
Au revoir
en 
Kenavo.









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