Kenavo
Au cœur du silence
infernal de la colline endormie,
Parmi les sarcophages
d'une nécropole assoupie,
Une fée maraboutée
jaillie,
Du crâne édenté de la Baba Yaga rajeunie.
Sa soif d'ailleurs
asséchée la tiraille.
Sa gorge serrée
l'accompagne.
Sa corde suspendue sans
vie
à la vis du vitrail en
campagne
Se dévisse.
Imagine sa Livie drapée
de modestie
Scrutant les traces
Pour elle abandonnées
Par un Ulysse
mystère
De Province Trévise.
Imagine sa jument, son
faucon
Son vert feu grondant du
roulement de sa boule stoppée
Près des deux
chemins
à l'orée d'un livre en poésies
écorné par sa main
sur le tapis bleu d'un cœur inconnu
sans clémentine ni
romarin assassin
La montagne muses sans
map's l'attire
Au lieu sacré où tout
l'utile devient laid
Théophile l'hélant sur
balai
Au Parnassien en débauche
agitant sa grenouille
anesthésiée
loin des tribuns sans
fauche
Fac et Spere
Rossini en cocktail
sur mesure pétillante
devant l'artifice du feu
couve sa chute traduite
d'un
Au revoir
en
Kenavo.
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