Trois huiles sur bois
Des mots du silence
Tonnent les artifices du ciel
De dents dures en sentences affligées
Des parjures accusés de fautes en innocence
Lèsent en retour les intelligences
superficielles
Tombées du four en indigences réelles.
Les mots du mâtin tâtent le parpaing
Des vieux câlins du rapace assassin
Sommeil illusoire sur le rasoir
Souillant le buisson du néant
Le cloporte ardent sonne aux clochers
Le vieux glas des maraîchers
ânes bâtés de nos vieux jours
périmés
Où sont vos cœurs asséchés
Germant nos hivers à l'envers
Sur les étés de notre passé?
L'homme en armure
Rase les murs
Au son des murmures en transe
Entre voyeurs et exhibitions
Nos intimités se dansent en perdition
et se meurent à l'unisson.
Ninaïe